Quelles sont les différences entre location saisonnière et meublé de tourisme ?

Meublé de Tourisme
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Lorsqu’un propriétaire bailleur souhaite mettre un bien immobilier en location, il doit choisir entre plusieurs statuts fiscaux et juridiques. Parmi eux, la location saisonnière et le meublé de tourisme sont deux options souvent confondues. Pourtant, ces modes de location présentent des différences essentielles en matière de réglementation, fiscalité et obligations administratives.

La différence entre location saisonnière et meublé de tourisme repose sur plusieurs critères : la durée de location, le statut du logement, les formalités administratives et les avantages fiscaux accordés au bailleur. Chaque formule a ses avantages et ses contraintes, que ce soit en termes de rentabilité locative, de souplesse de gestion ou de régime fiscal applicable.

Location saisonnière et meublé de tourisme : une confusion fréquente

Les termes location saisonnière et meublé de tourisme sont souvent utilisés comme des synonymes. Pourtant, ces modes de locations ont des différences importantes en matière de régime fiscal, de durée de location et d’obligations légales.

De nombreux propriétaires choisissent de louer en Airbnb pour rentabiliser leur bien en location saisonnière ou en meublé de tourisme. Cependant, ces deux statuts possèdent des différences importantes en matière de réglementation, fiscalité et obligations légales. Avant de se lancer, il est crucial de bien comprendre ces distinctions afin de choisir le cadre juridique le plus adapté à son projet locatif. Une mauvaise classification peut entraîner des sanctions ou des charges fiscales plus lourdes.

Pourquoi parle-t-on souvent de location saisonnière ?

Dans le langage courant, toute location meublée de courte durée est qualifiée de saisonnière. Cela concerne les locations touristiques, les gîtes, les chambres d’hôtes, voire les résidences étudiantes ou de vacances.

Ce terme regroupe des biens loués meublés pour une durée limitée, sans que le locataire n’y élise résidence principale. Pourtant, la législation encadre précisément ces locations meublées, avec des règles qui varient selon le statut du bailleur et la durée du bail de location.

Définition officielle du meublé de tourisme selon la loi française

Un meublé de tourisme est un logement meublé, destiné à être loué en saisonnier, pour une clientèle de passage. Contrairement à une location vide, il doit contenir un mobilier nécessaire au séjour des locataires : réfrigérateur, micro-ondes, ustensiles de cuisine, etc.

La loi impose des obligations précises :

  • Une déclaration en mairie avec un numéro d’enregistrement, surtout en zones tendues.
  • Une durée de location meublée limitée à 120 jours par an pour une résidence principale.
  • Un éventuel classement en meublé de tourisme, permettant de bénéficier d’un abattement fiscal forfaitaire plus avantageux.

Le bailleur peut être un loueur en meublé non professionnel (LMNP) ou un loueur en meublé professionnel (LMP). Selon les revenus tirés de la location, le régime fiscal appliqué variera entre le régime micro-BIC et le régime réel d’imposition.

Quelle est la différence entre location saisonnière et meublé de tourisme ?

Beaucoup de bailleurs confondent la location saisonnière et le meublé de tourisme. Pourtant, ces modes de location ne répondent pas aux mêmes obligations légales et fiscales. La durée du bail, le statut de résidence et la fiscalité jouent un rôle clé dans cette distinction.

Distinction en fonction de la réglementation

La location saisonnière et le meublé de tourisme obéissent à des règles spécifiques. Chaque statut de loueur implique des obligations différentes.

  • Location saisonnière : Elle désigne une location meublée de courte durée, destinée à un locataire de passage. La durée ne dépasse pas 90 jours consécutifs par locataire. En zone tendue, une autorisation de changement d’usage peut être nécessaire pour un logement loué en location touristique.

  • Meublé de tourisme : Il s’agit d’un logement meublé, déclaré en mairie et destiné exclusivement à la location de courte durée. Il peut être classé, ce qui apporte des avantages fiscaux comme un abattement forfaitaire plus élevé dans le régime micro-BIC.

Dans les deux cas, le bailleur doit respecter certaines obligations :
Déclaration en mairie avec un numéro d’enregistrement en zones réglementées.
– Respect des critères de logement meublé, incluant le mobilier nécessaire.
– Paiement de la taxe de séjour si applicable.

Les revenus de location sont soumis à l’impôt sur le revenu, avec une distinction entre LMNP et LMP selon le montant des recettes annuelles.

Durée de location et statut de résidence (principale vs secondaire)

La durée de location et le statut du bien immobilier déterminent son régime fiscal et ses obligations juridiques.

Résidence principale du propriétaire
Si le propriétaire bailleur met en location sa résidence principale, il ne peut pas dépasser 120 jours par an. Ce plafond concerne les locations saisonnières et les meublés de tourisme non classés.

Résidence secondaire ou investissement locatif
Un logement loué plus de 120 jours devient une activité de loueur en meublé. Cela entraîne des obligations comme :

  • Une inscription au registre du commerce pour les loueurs professionnels.
  • Une imposition sous le régime micro-BIC ou le régime réel d’imposition.
  • Le paiement de la cotisation foncière des entreprises (CFE) si l’activité locative dépasse certains seuils.

Conséquences fiscales et administratives
Si le bailleur dépasse les seuils du régime micro, il doit opter pour le régime réel simplifié. Dans ce cas, il peut amortir son investissement locatif, déduire certaines charges déductibles, et potentiellement bénéficier de la réduction d’impôt Bouvard.

Le choix du statut dépend des objectifs du propriétaire. Un meublé de tourisme classé offre des avantages fiscaux, tandis qu’une location saisonnière simplifie la gestion locative.

Les formalités administratives et déclarations obligatoires

Tout bailleur doit respecter des démarches précises avant de mettre en location son bien immobilier. La réglementation impose plusieurs obligations selon le type de location meublée.

Les locations saisonnières doivent suivre des règles locales strictes. Dans certaines villes, une déclaration en mairie ou une autorisation de changement d’usage est requise. Sans cette validation, la location courte durée peut être interdite.

Les meublés de tourisme nécessitent également une déclaration en mairie. Un numéro d’enregistrement devient obligatoire dans certaines communes. Cette formalité garantit le respect des règles fiscales et des normes de logement meublé.

Les revenus locatifs générés par ces modes de location sont soumis à l’impôt sur le revenu. Le bailleur doit choisir entre le régime micro-BIC, le régime réel d’imposition, ou le statut de loueur en meublé professionnel (LMP) s’il dépasse certains seuils.

Réglementation : quelles obligations pour chaque type de location ?

Chaque mode de location impose des contraintes différentes. Le bailleur doit connaître les règles fiscales, les obligations légales et les limitations administratives pour éviter des sanctions.

Location saisonnière : quelles règles et restrictions ?

Une location saisonnière doit respecter des conditions précises. Le bailleur ne peut pas louer son logement meublé plus de 120 jours par an s’il s’agit de sa résidence principale.

En zone tendue, certaines villes imposent une déclaration en mairie et exigent un numéro d’enregistrement. Les bailleurs doivent aussi vérifier les règles de leur copropriété. Certains règlements de copropriété interdisent la location de courte durée.

Les revenus fonciers issus de ces locations sont imposés sous le régime micro-BIC ou le régime réel d’imposition. Le bailleur peut bénéficier d’un abattement forfaitaire de 30 % sur ses recettes locatives s’il opte pour le régime micro. Au-delà du plafond fixé par l’administration fiscale, il doit déclarer ses revenus de location sous le régime réel simplifié.

Les bailleurs doivent aussi s’acquitter de la taxe de séjour, lorsqu’elle est appliquée. Cette taxe dépend du type de logement loué et du nombre de nuitées.

Meublé de tourisme : quelles sont les obligations légales ?

Un meublé de tourisme doit répondre à des exigences spécifiques. Il s’agit d’un logement meublé proposé à une clientèle de passage. Le bailleur ne peut pas proposer de durée de location longue.

Pour être reconnu comme meublé de tourisme, le logement meublé doit respecter une liste de meubles imposée par la loi. Il doit être équipé du mobilier nécessaire, notamment un réfrigérateur, un micro-ondes, des ustensiles de cuisine, et des éléments de confort.

Le propriétaire bailleur doit déclarer son activité auprès de la mairie. Dans certaines villes, un numéro d’enregistrement est obligatoire. Ce numéro permet aux autorités de contrôler le respect de la réglementation location courte durée.

Sur le plan fiscal, un meublé de tourisme classé bénéficie d’un abattement forfaitaire de 50 % sous le régime micro-BIC. Ce taux est plus avantageux que celui appliqué aux locations saisonnières non classées.

Déclaration en mairie et classement des meublés de tourisme

Tout bailleur souhaitant louer un logement en tant que meublé de tourisme doit effectuer une déclaration en mairie. Cette formalité est indispensable pour obtenir un numéro d’enregistrement, particulièrement en zone tendue.

Le classement en meublé de tourisme n’est pas obligatoire, mais il permet de bénéficier d’un régime fiscal plus avantageux. Pour être classé, le logement meublé doit répondre à des critères précis :

  • Une évaluation réalisée par un organisme agréé.
  • Une notation basée sur le confort, les équipements et les services proposés.
  • Une attribution de 1 à 5 étoiles, influençant les avantages fiscaux du bailleur.

En plus du classement, le propriétaire bailleur doit s’assurer du respect des règles locales. Certaines municipalités imposent une limitation des locations saisonnières ou exigent une autorisation de changement d’usage.

Le non-respect de ces obligations peut entraîner des sanctions financières. L’administration fiscale peut également requalifier l’activité de loueur en meublé en activité commerciale, entraînant une imposition sous le régime des bénéfices industriels et commerciaux (BIC).

Location saisonnière vs meublé de tourisme : quel régime fiscal s’applique ?

Le choix entre location saisonnière et meublé de tourisme impacte directement la fiscalité du bailleur. Chaque statut entraîne des différences en matière d’impôt sur le revenu, de charges déductibles et d’abattement forfaitaire. Il est donc essentiel de comprendre quel régime fiscal s’applique selon le type de location meublée.

Régime fiscal des locations saisonnières (micro-BIC, LMNP, etc.)

Les revenus locatifs issus d’une location saisonnière sont imposés dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux (BIC). Le bailleur peut choisir entre deux régimes fiscaux :

  • Le régime micro-BIC : il s’applique lorsque les recettes annuelles restent inférieures à 77 700 €. Ce régime offre un abattement forfaitaire de 30 %, couvrant toutes les charges déductibles. L’administration fiscale simplifie ainsi la déclaration des revenus fonciers, mais n’autorise pas la déduction des amortissements.

  • Le régime réel d’imposition : il devient obligatoire dès que les revenus locatifs dépassent le seuil du micro-BIC. Le bailleur peut alors déduire l’ensemble des charges (intérêts d’emprunt, travaux, taxe foncière, cotisations sociales). De plus, il peut amortir le bien immobilier, ce qui réduit l’impôt sur le revenu.

  • Le statut de loueur en meublé non professionnel (LMNP) : il concerne les bailleurs dont les revenus locatifs sont inférieurs à 23 000 € par an ou représentent moins de 50 % du revenu global du foyer fiscal. Sous ce statut, le propriétaire bailleur bénéficie soit du régime micro-BIC, soit du régime réel simplifié pour optimiser sa fiscalité.

  • Le statut de loueur en meublé professionnel (LMP) : si les recettes annuelles dépassent 23 000 € et constituent plus de 50 % du revenu global, le bailleur devient loueur professionnel. Ce statut impose l’inscription au registre du commerce et des sociétés (RCS) et entraîne des obligations comptables plus lourdes. En contrepartie, les déficits fonciers sont imputables sur le revenu global, ce qui peut réduire considérablement l’imposition.

Le choix du régime fiscal dépend donc des recettes locatives, du statut choisi et des objectifs du bailleur en matière d’optimisation fiscale.

Le bailleur doit déclarer ses revenus locatifs sous le régime fiscal adapté, soit le micro-BIC, soit le régime réel d’imposition. Selon son choix, il peut bénéficier d’un abattement fiscal ou déduire des charges liées à son activité locative. Plus de détails sur les impôts sur le revenu des locations meublées sont disponibles ici.

Avantages fiscaux du meublé de tourisme classé

Le classement en meublé de tourisme offre des avantages fiscaux intéressants. Contrairement à une location saisonnière classique, il permet de bénéficier d’un abattement forfaitaire plus élevé et d’une exonération partielle de certaines charges.

  • Un abattement fiscal avantageux : sous le régime micro-BIC, un meublé de tourisme classé bénéficie d’un abattement forfaitaire de 50 %, contre 30 % pour une location meublée non classée. Cela signifie que seule 20 % des recettes locatives sont imposables.

  • Une exonération de la CFE : certains meublés de tourisme classés peuvent être exonérés de la cotisation foncière des entreprises (CFE), selon la localisation et la nature de l’activité locative.

  • Un statut plus souple en cas de revente : en cas de cession du bien immobilier, le propriétaire bailleur bénéficie d’une exonération des plus-values après 22 ans de détention et d’une exonération totale des prélèvements sociaux après 30 ans.

Le classement en meublé de tourisme peut donc être un excellent levier d’optimisation fiscale, notamment pour les investisseurs immobiliers qui souhaitent maximiser la rentabilité locative tout en réduisant leur imposition.

TVA, abattement fiscal et charges déductibles

La TVA, l’abattement fiscal et la déduction des charges varient selon le statut du loueur et le régime d’imposition choisi.

  • TVA et location meublée : en principe, la location meublée n’est pas soumise à la TVA. Cependant, si le bailleur propose des services hôteliers (petit-déjeuner, ménage quotidien, réception), il devient assujetti à la TVA au taux de 10 %.

  • Abattement fiscal selon le régime choisi :

    • Micro-BIC (non classé) : abattement de 30 %.
    • Micro-BIC (meublé de tourisme classé) : abattement de 50 %.
    • Régime réel d’imposition : aucune limite, mais possibilité de déduire les charges déductibles.
  • Charges déductibles en régime réel : le bailleur peut déduire de nombreux frais, ce qui réduit fortement la base imposable :

    • Intérêts d’emprunt immobilier.
    • Charges de copropriété.
    • Travaux d’entretien et de rénovation.
    • Taxe foncière et taxe d’habitation, si applicable.
    • Assurance propriétaire non occupant.
    • Frais d’expert-comptable, si nécessaire.

L’amortissement du bien immobilier constitue également un levier puissant pour réduire l’impôt sur le revenu. Il permet de prendre en compte la dépréciation du bien et de réduire les revenus imposables, sans affecter la trésorerie du bailleur.

En optimisant le choix du régime fiscal, un bailleur peut ainsi maximiser la rentabilité de son investissement locatif tout en limitant la charge fiscale.

Un meublé de tourisme classé bénéficie d’un abattement forfaitaire de 50 % sous le régime micro-BIC, contre 50 % pour une location saisonnière non classée. Le bailleur doit également vérifier si son activité de location est assujettie à la TVA. Pour connaître les seuils et les règles d’application, consultez la fiche officielle ici.

Avantages et inconvénients pour les propriétaires et locataires

Le choix entre location saisonnière et meublé de tourisme influence la rentabilité locative, les contraintes administratives et les droits des locataires. Chaque option présente des avantages et des inconvénients, qu’il est essentiel de bien évaluer avant de mettre un bien immobilier en location.

Quels avantages pour le propriétaire selon le statut choisi ?

Un propriétaire bailleur doit comparer les bénéfices et les contraintes de chaque mode de location avant de faire son choix.

  • Flexibilité de la location saisonnière : ce type de location meublée permet de fixer librement les loyers, d’adapter les périodes de location, et de récupérer le bien plus facilement en fin de bail. Cependant, la gestion locative demande plus de temps en raison du taux de rotation élevé des locataires.

  • Optimisation fiscale avec le meublé de tourisme classé : ce statut offre un abattement forfaitaire plus avantageux sous le régime micro-BIC et permet de déduire davantage de charges sous le régime réel d’imposition. En revanche, le classement du meublé impose des critères précis et nécessite une évaluation préalable.

  • Encadrement juridique plus strict en location saisonnière : certaines villes imposent des règles spécifiques, comme une déclaration en mairie, une limitation de durée et une autorisation de changement d’usage. Ces contraintes ne s’appliquent pas toujours aux meublés de tourisme classés, mais elles peuvent impacter la rentabilité locative.

  • Protection contre l’usure du bien : en location saisonnière, les locataires restent de courte durée, ce qui réduit le risque d’impayés. Cependant, l’usure du logement meublé peut être plus rapide en raison des nombreux séjours. À l’inverse, une location meublée longue durée entraîne une usure plus progressive, mais le bailleur ne peut pas récupérer son bien aussi librement.

Le choix du statut fiscal dépend des revenus fonciers, du niveau d’implication du propriétaire et de ses objectifs de rentabilité locative.

Quels impacts pour le locataire en termes de garanties et de droits ?

Le locataire d’un logement loué meublé en courte durée n’a pas les mêmes droits qu’un locataire en bail classique.

  • Plus de souplesse en location saisonnière : le locataire n’a pas à respecter de délai de préavis long et peut choisir une durée de location adaptée à ses besoins. En revanche, il ne bénéficie pas d’un bail de location lui garantissant un logement stable.

  • Moins de protection juridique : contrairement à une location vide, une location meublée en courte durée n’impose pas au bailleur de fournir un préavis long avant la résiliation du contrat. Le locataire doit donc anticiper son départ.

  • Des loyers plus élevés : les locations meublées affichent des loyers plus chers qu’un bail de location vide en raison des équipements fournis et des services inclus. Cependant, le locataire évite d’acheter du mobilier nécessaire et peut emménager immédiatement.

  • Différences sur le dépôt de garantie : en location saisonnière, le bailleur peut demander un dépôt de garantie plus élevé qu’en bail meublé classique. Toutefois, ce montant doit rester raisonnable et être restitué sous certaines conditions.

Les locataires doivent donc bien évaluer leurs besoins avant d’opter pour une location meublée en courte durée.

Quelle option choisir selon ses objectifs locatifs ?

Le propriétaire bailleur doit aligner son choix de statut de loueur avec ses attentes en matière de rentabilité, de souplesse et de contraintes administratives.

  • Objectif de rentabilité maximale : un meublé de tourisme classé permet d’optimiser la fiscalité locative, notamment grâce au régime micro-BIC et à l’abattement fiscal de 50 %. Il convient aux investisseurs immobiliers souhaitant maximiser leurs revenus de location.

  • Besoin de flexibilité : une location saisonnière permet de louer son bien à la demande et d’ajuster les tarifs locatifs selon la saison. Ce choix est pertinent pour un bailleur souhaitant récupérer son logement meublé à certaines périodes de l’année.

  • Privilégier la stabilité : un bail meublé longue durée garantit des loyers réguliers et diminue la gestion des entrées et sorties des locataires. En revanche, il limite la possibilité de réajuster les loyers à court terme.

Le choix entre location saisonnière et meublé de tourisme repose donc sur une analyse des objectifs du bailleur, des contraintes administratives et des implications fiscales.

Comment bien choisir entre location saisonnière et meublé de tourisme ?

Le choix entre location saisonnière et meublé de tourisme dépend des attentes du propriétaire bailleur en termes de rentabilité, de contraintes administratives et de fiscalité. Chaque statut présente des avantages et des obligations spécifiques. Il est donc essentiel d’évaluer les critères clés avant de mettre un bien en location.

Critères de choix selon la rentabilité et la flexibilité

L’un des premiers facteurs à prendre en compte concerne la rentabilité locative et la souplesse dans la gestion du bien immobilier.

  • Rentabilité : une location saisonnière permet généralement d’obtenir des loyers plus élevés sur le court terme. Un meublé de tourisme classé, en revanche, offre un avantage fiscal plus intéressant sous le régime micro-BIC.

  • Taux d’occupation : une location de courte durée peut générer d’importants revenus locatifs, mais elle demande une bonne gestion locative pour garantir un taux d’occupation suffisant. Un bail meublé en longue durée assure des loyers stables, mais limite les possibilités d’ajustement des tarifs locatifs.

  • Flexibilité : un propriétaire bailleur souhaitant récupérer son bien plusieurs fois par an privilégiera la location saisonnière. Une location meublée classique engage sur une durée de bail plus longue et impose un préavis plus strict en cas de résiliation.

  • Coût de gestion : les locations saisonnières nécessitent un investissement en temps plus important, notamment pour l’accueil des locataires, le ménage et la gestion des réservations. Faire appel à une société de location peut alléger cette charge, mais réduit la rentabilité locative.

Chaque bailleur doit donc arbitrer entre rentabilité brute, taux d’occupation et temps consacré à la gestion locative.

L’impact sur les démarches administratives et obligations fiscales

Le cadre légal et la fiscalité locative influencent fortement le choix entre location saisonnière et meublé de tourisme.

  • Obligations administratives :

    • Une déclaration en mairie et l’obtention d’un numéro d’enregistrement sont souvent obligatoires en zone tendue.
    • Une autorisation de changement d’usage peut être requise si le bien est en résidence secondaire.
    • Un meublé de tourisme classé nécessite une évaluation préalable, mais permet de bénéficier d’un abattement fiscal plus élevé.
  • Régime fiscal et imposition des revenus locatifs :

    • Une location meublée est imposée dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux (BIC).
    • Sous le régime micro-BIC, une location saisonnière non classée bénéficie d’un abattement forfaitaire de 30 %, tandis qu’un meublé de tourisme classé profite d’un abattement de 50 %.
    • Le régime réel simplifié permet de déduire de nombreuses charges et d’amortir le bien immobilier pour réduire l’impôt sur le revenu.
    • Un loueur en meublé professionnel (LMP) peut imputer ses déficits sur son revenu global, contrairement au loueur en meublé non professionnel (LMNP).
  • Charges et taxes associées :

    • La taxe d’habitation s’applique aux locations meublées non classées sous certaines conditions.
    • La taxe foncière reste due dans tous les cas.
    • La cotisation foncière des entreprises (CFE) concerne les locations saisonnières dépassant un certain seuil de revenus locatifs.

L’impact administratif et fiscal doit être anticipé pour éviter des mauvaises surprises.

Nos conseils pour optimiser votre projet locatif

Un propriétaire bailleur doit structurer son projet locatif pour maximiser sa rentabilité et limiter ses contraintes.

  • Choisir le bon régime fiscal : pour un revenu locatif modéré, le régime micro-BIC simplifie la déclaration des recettes. Pour une activité locative plus importante, le régime réel permet d’amortir le bien et de déduire les charges déductibles.

  • Penser à la fiscalité locale : certaines villes imposent des réglementations strictes sur la location saisonnière. Il est indispensable de se renseigner auprès de la mairie avant de mettre en location son bien.

  • Soigner l’ameublement et les services : un logement meublé attractif améliore le taux d’occupation et permet d’augmenter les loyers perçus. Ajouter des équipements comme un réfrigérateur, un micro-ondes et des ustensiles de cuisine facilite l’obtention du statut de meublé de tourisme classé.

  • Utiliser des plateformes adaptées : un bailleur peut publier son annonce sur plusieurs sites pour augmenter sa visibilité. Il doit cependant s’assurer du respect des obligations légales, notamment en ce qui concerne la taxe de séjour et les déclarations de revenus.

  • Préparer un contrat de location conforme : chaque mode de location impose un bail spécifique. Un contrat de location meublée doit préciser la durée du bail, les charges, le dépôt de garantie et les obligations du locataire.

L’optimisation fiscale, la bonne gestion locative et la conformité aux réglementations locales permettent de sécuriser et de rentabiliser un investissement locatif.

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